Comme dans la plupart des histoires, le lecteur devrait préférablement commencer par le début.

lundi 4 juin 2012

Amour et Liberté

Depuis plusieurs milliers d’années, l'humanité lutte contre les tyrans avec plus ou moins de conviction. Nous sommes dans une de ces époques épiques où les humains tentent de s'associer pour défendre leurs libertés, qui sont plus ou moins grandes selon les cas. Force est de constater que malgré plusieurs tentatives au cours des derniers milliers d’années, le combat pour réformer notre système reste en vain. Malgré quelques gains insignifiants, notre société creuse toujours de plus en plus le fossé des inégalités. Dans l'histoire de l'humanité une erreur s'est produite. La plus impitoyable des illusions, celle qui nous aveugle tous, celle qui nous enchaîne. L'idée que l'humanité doit s'associer en méga société gouvernée par un petit groupe de gens élitistes. L'idée que sans gouvernants, le peuple vivra le chaos absolu. Comme si chacun de nous était incapable de distinguer ce qui est bien de ce qui est mal. Et si c’était l’inverse? Et si le chaos venait du fait même d’être gouverné... et si les inégalités toujours plus croissantes venaient du fait que nous nous contentons de voter, consommer et d’être gouvernés. Nous faisons le choix d’être gouvernés, nous sommes complices de ce que nous dénonçons. Et bien moi, je ne veux plus être complice ! Donc... Je ne vote plus, je ne cherche plus la sécurité dans la masse et la gouvernance. Je m'associe en groupe d'affinités qui crée ses propres règles, sa propre société, car je suis capable de distinguer le bien du mal. Je sais et je sens au plus profond de mon être que le système dans lequel je vivais est mauvais.

Alors mes ami(e)s, faisons la fête jusqu’à la victoire,
la victoire qui consiste à ne plus remplacer notre gouvernement
mais à le créer...
pour nous gouverner nous même.

Bon combat, bonne danse
amour et liberté.

1 commentaire:

  1. Désolé, mais un petit détail énorme est simplement trop grave pour ne pas commenter : "je ne vote plus".

    Je cherche sincèrement une manière polie de vous signifier à quel point cela fait de vous un imbécile sans vous froisser, mais je ne trouve pas. Tant pieux.

    Votre projet est noble et je vous encourage autant que possible à vivre et créer ce nouveau monde à portée de main. J'espère en faire autant, à ma façon.
    Mais je me permets de vous signaler que dans votre enthousiasme vous oubliez un détail crucial : pour l'instant, et depuis longtemps, vous y êtes, dans ce monde cruel et imparfait.

    Et vous laissez passer une des seules rares occasions où l'on vous donne la chance d'être une signifiante goutte d'eau dans un fleuve...
    Non, vraiment, même ironiquement je n'arrive pas à vous féliciter.

    Parce qu'en ne votant pas, peu importe l'ampleur de la noblesse du "message" prétendument envoyé par votre refus de vous salir par une telle compromission, tant et aussi longtemps que les casseroles n'auront pas provoquée la chute légitime du régime criminel de Charust, votre abstention sera - et surtout, écoutez bien, a toujours été - un vote pour le statu quo.

    Des années que je m'arrache les cheveux à essayer de comprendre comment autant de gens qui s'imaginent (et le sont réellement aussi au moins un peu, le plus souvent) être "contre le système" peuvent se faire croire que leur [@&$%€] abstention envoie un [#€%@$&$] de "message" à quiconque autre que "je m'en kalisse, faites comme vous voulez".

    Désolé pour tous les révolutionnaires hardcore qui trouvent le moyen d'être fiers de ne pas voter, mais sans blague, les gars, come on...
    Je dis pas, si vous avez déjà formé une société parallèle underground autonome et que je suis juste pas assez matrix pour le savoir, c'est ben correct : vous faites votre affaire pis c'est bien.

    Mais ici au Québec, présentement, ça a pas trop l'air d'être le cas.


    *bon, je veux bien essayer de découper mon commentaire en morceaux, mais ce sera plus simple si vous venez le lire à

    http://blogocram.wordpress.com/2012/06/05/un-message-pour-ceux-qui-sont-tellement-contre-le-statu-quo-quils-ne-votent-pas/

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